
Nous vivons les prémices d’une nouvelle ère de paix mondiale. Notre Hirak, ou plutôt notre révolution du sourire fera tâche d’huile. Je sais, je rêve. Mais tous les germes d’une révolution Pacifique sont en place. Il suffit d’arroser ces germes de paix dans nos esprits et nos cœurs et nos prières feront le reste. Déjà presque trois mois de bouillonement, de tâtonnements. La révolution du 22 février 2019 est intacte jusqu’à ce jour.
En vérité, le Hirak a réellement débuté le 16 février 2019, à Bordj-bouareridj. Précision de taille pour l’histoire.
Mais un peuple de 42 millions ne peut plus être détourné de son véritable destin. L’histoire retiendra qu’un intermède de 60 ans ne détournera la révolution des un million et demi de martyrs de son cours naturel. On dit qu’un fleuve possède une « mémoire ». Même après cent ans, le fleuve retrouvera toujours son lit originel.
Certes, cette révolution fait peur à beaucoup de dirigeants arabes et occidentaux. Ils redoutent l’effet domino. De peuples soumis à peuples conscients. Cela ne fait pas l’affaire des chefs d’États habitués à imposer leurs diktats et se servir sans rendre des comptes à leurs peuples.